Découvrir 2022-09-23T10:26:22+00:00
Briançonnais Ecrins Queyras Guillestrois Serre-Ponçon Champsaur-Valgaudemar Décoluy Gapençais Buëch

Briançonnais

Avec Serre Chevalier la plus connue, Montgenèvre la doyenne ou le mythique domaine de La Grave-La Meije, trois domaines parmi les plus grands de France, le Briançonnais est un territoire résolument tourné vers les sports d’hiver et les activités de montagne l’été.

Sa renommée, le territoire la tient aussi de son patrimoine. Briançon est labellisée Ville et Pays d’Art et d’Histoire, ses fortifications Vauban sont inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la vieille ville est en tout point remarquable avec la collégiale et la gargouille, tout comme le Géo-parc des Alpes Cottiennes et le Jardin botanique alpin.

Le Briançonnais est propice à l’itinérance : la proximité de l’Italie, les Grands Cols du Galibier, du Lautaret, de l’Échelle ou de l’Izoard, tout comme la Vallée de la Clarée, sauvage et préservée. Reconnue pour la qualité de son air et son climatisme, la vallée de la Guisane dispose de plusieurs établissements de bien-être comme les Grands Bains de Monêtier où coule une eau de source naturellement chaude et Durancia à Montgenèvre, qui côtoient deux récents lacs biotopes.

Écrins

La Barre des Écrins avec ses 4 102 mètres d’altitude est le point culminant des Hautes-Alpes. L’histoire locale est imprégnée des exploits des alpinistes pionniers. Vallouise et Ailefroide sont des hauts-lieux de la montagne, le deuxième site d’alpinisme français, juste après Chamonix. Un environnement grandiose qui conduit tout naturellement à la création du Parc national des Écrins en 1973, le plus grand des parcs nationaux français.
Si les sommets font la renommée du territoire, le Pays des Écrins est également riche de deux stations. Puy Saint-Vincent, entourée de hauts sommets et Pelvoux-Vallouise constituée d’une succession de hameaux.

À la fonte des neiges, l’eau vive prend le relais sur la Durance à l’Argentière-la-Bessée. Belle reconversion pour une ville au passé industriel et minier, un passé à découvrir en visitant les mines d’argent du Fournel, le musée hydroélectrique des Claux ou les villages de ces hautes vallées.

Guillestrois

Entre Écrins et Queyras, sur la Route des Grandes Alpes, le Guillestrois recèle des trésors. Perchée sur un rocher abrupt entre Guil et Durance, la place forte Vauban de Mont-Dauphin est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008. Elle domine plusieurs sites remarquables comme la Fontaine pétrifiante à Réotier, une curiosité naturelle géologique ou la rotonde du plan de Phazy d’où jaillissent des eaux naturellement chaudes.

Vars et Risoul sont le poumon touristique du Guillestrois. Ces deux stations connues pour leur domaine skiable commun de La Forêt Blanche (185 kilomètres de pistes étagées de 1 650 à 2 750 mètres d’altitude) et les nombreux grands événements qu’elles organisent (Kilomètre Lancé, Tour de France), sont parmi les plus attractives des Alpes du Sud.

Quant au chef-lieu Guillestre, il s’anime tout au long de l’année et présente quelques belles initiatives comme les ateliers Consom’acteurs, le vélo à assistance électrique ou le festival Potes de Marmottes qui lui valent le label de Destination Touristique d’Excellence. Le Guillestrois dispose également d’un aérodrome à Saint-Crépin.

Queyras

Dès 1977, le Queyras devient un Parc naturel régional. Il est vrai que la valeur paysagère et patrimoniale de cette pépite des Hautes-Alpes est inestimable.

A 2 040 mètres d’altitude, Saint-Véran compte parmi les Plus beaux villages de France. La tradition y est omniprésente. Chalets en fustes, fontaines en bois de mélèze, cadrans solaires là où dit-on “Les coqs picorent les étoiles”, donnent un cachet unique à la commune la plus haute de France qui devient une station village l’hiver comme sept autres de ses voisines : Abriès, Aiguilles, Arvieux, Ceillac, Château-Ville-Vieille, Molines et Ristolas.

Randonnées vers les lacs d’altitude et les refuges, itinérance sur la Route des Grandes Alpes via les surprenantes gorges du Guil et les cols mythiques de l’Izoard et Agnel, visite du Fort de Château-Queyras bâti sur un verrou glaciaire, découverte de la maison de l’artisanat où jouets en bois et objets sculptés reflètent les traditions locales, astronomie à l’observatoire de Château-Renard à 2 936 mètres, le Queyras a du caractère.

Serre-Ponçon

Entre criques sauvages et eau turquoise, le lac de Serre-Ponçon est une mer à la montagne. Qui aurait cru que le barrage érigé au milieu du XXème siècle pour réguler la Durance, allait permettre l’émergence de l’une des destinations touristiques phares des Hautes-Alpes ? On y pratique toutes les activités nautiques.

A l’embouchure du lac, Embrun est une étape obligatoire. Surnommée la Nice des Alpes pour la douceur de son climat, Embrun bénéficie du label Ville et Pays d’Art et d’Histoire grâce à un patrimoine culturel remarquable comme la cathédrale Notre-Dame du Réal, l’un des plus riches trésors d’art sacré. Pour les passionnés, les visites se complèteront par un passage à l’abbaye de Boscodon, chef d’œuvre de l’art roman ou à l’église de Savines-le-Lac qui à l’instar de son pont, est labellisée au titre du patrimoine du XXème siècle.

Serre-Ponçon, c’est aussi trois stations de ski : Réallon, Crévoux et Les Orres. Les Orres, qui forte de son domaine skiable, a largement diversifié ses activités en hiver et en été.

Gapençais

Avec ses façades aux teintes pastel, ses ruelles piétonnes et commerçantes, Gap, préfecture des Hautes-Alpes, conjugue modernité et qualité de vie. Sa position géographique la place au carrefour des grands itinéraires comme la Route Napoléon. Côté sorties, Gap est dotée d’équipements remarquables : patinoire Alp Aréna, scène nationale La Passerelle, centre Le Quattro.

Terre d’accueil du Tour de France ou du Rallye Monte-Carlo, Gap fait honneur au titre de ville la plus sportive de France, récemment reçu. Les amoureux de nature se retrouvent au Domaine de Charance, véritable écrin vert abritant le Conservatoire Botanique National Alpin ou à Gap-Bayard, golf de dix-huit trous l’été laissant place l’hiver aux pistes de ski de fond.

Plus au sud, sous l’œil bienveillant de Céüze station de ski et site mondialement connu d’escalade avec sa falaise de plus de 130 m, se trouve Tallard avec son château médiéval du XIVème – XVIème siècles classé monument historique et son aérodrome. Ce dernier, premier centre européen d’activité aérienne de loisirs, allie activités aéronautiques industrielles, loisirs et formation. Ici, comme le long de la vallée de l’Avance, entre vergers (la pomme Golden caractéristique de la région dispose d’un Label Rouge) et vignes bordant la Durance, toutes les activités de pleine nature trouvent leur place. Le Gapençais c’est aussi Notre-Dame du Laus, un haut-lieu de pèlerinage.

Champsaur – Valgaudemar

Si le Valgaudemar est tourné vers la haute montagne avec des sommets avoisinants les 3 500 mètres d’altitude (l’Olan et le Gioberney pour les plus connus), le Champsaur est composé d’étendues agricoles appelées bocage. L’agriculture y rythme les saisons et les fêtes du terroir sont nombreuses, tout comme les spécialités culinaires que sont les tourtons et les oreilles d’âne.

Le Champsaur c’est d’abord ses stations de ski : Orcières Merlette 1850, la plus grande qui s’est métamorphosée ces dernières années et affiche de grandes ambitions et les stations villages de Laye, Ancelle, Chaillol, Saint-Léger-les-Mélèzes et Serre-Eyraud ; c’est aussi de nombreuses activités de pleine nature l’été et un plan d’eau à Saint-Bonnet. Le Valgaudemar, c’est l’alpinisme et la randonnée au cœur du Parc national des Écrins, où les glaciers dominent le village de la Chapelle-en-Valgaudemar, le refuge du Gioberney et le fameux Voile de la mariée.

Ce territoire est traversé par la célèbre Route Napoléon.

Dévoluy

Ce massif impressionne par la lumière et la beauté des paysages. Pic de Bure (l’un des plus importants observatoires astronomiques au monde y est installé), Obiou, Grand Ferrand et Faraud dominent de grandes étendues sauvages et des terres agricoles. Au Dévoluy, tourisme et agriculture ne font qu’un.

SuperDévoluy, la station intégrée remarquablement équipée et La Joue du Loup avec ses nombreux chalets et belles résidences, offrent l’hiver un domaine skiable de 100 kilomètres de pistes qui culminent à 2 500 mètres, toutes les activités l’été et surplombent une trentaine de hameaux.

Le Dévoluy abrite également des trésors naturels dont les plus spectaculaires sont certainement les chouroums, ces cavités naturelles propices à la spéléologie, et les résurgences des Gillardes. Les curieux profiteront de la visite pour découvrir l’improbable canal de Pellafol creusé dans la roche et marqueront un arrêt à Saint-Disdier. Là, se trouve un bijou d’architecture romane : Mère-Église. Les amateurs d’itinérance emprunteront la route menant au Col du Noyer. Le Refuge Napoléon, au sommet, offre une vue sur le bocage de la vallée voisine du Champsaur.

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Buëch

Au sud des Hautes-Alpes, les montagnes douces du Buëch révèlent leurs secrets. Le Parc naturel régional des Baronnies Provençales en est l’atout majeur. Ici les vergers de pommes, de poires et les champs de lavande règnent en maîtres. Les villages perchés ont du caractère : Serres, Rosans ou l’Épine fleurent bon la Provence des montagnes et l’artisanat d’art.

L’été, les points d’eau rafraîchissants sont omniprésents, des gorges de la Méouge, aux plans d’eau des Iscles à Veynes ou de La Germanette à Serres. On s’adonne à de multiples activités de pleine nature telles que l’escalade sur les falaises mondialement connues d’Orpierre, le vol libre sur la montagne de Chabre, l’aéronautique sur les aérodromes du Chevalet et la Bâtie-Montsaléon, sans oublier le VTT ou la randonnée. L’hiver, quand la neige s’invite, il est agréable de se balader en raquettes et de profiter de la proximité immédiate des stations de ski du Dévoluy.

Enfin, le Buëch bénéficie d’un ciel extrêmement pur : l’observatoire astronomique de Moydans en est l’illustration parfaite.